Le solaire photovoltaïque en autoconsommation
L'autoconsommation consiste à produire et consommer localement l'énergie solaire produite par ses panneaux photovoltaïques.
L'idée n'est pas d'assurer son indépendance énergétique comme avec le solaire autonome mais plutôt de réduire sa consommation électrique issue du réseau ERDF.
En France, jusqu'en 2010, la majorité des installations photovoltaïques visibles sur les toits étaient dédiées à la revente de l'énergie.
L'électricité produite par les panneaux solaires est revendue à ERDF à un tarif avantageux, contrats conclus pour une durée de 20 ans.
Depuis la baisse des tarifs d'achats en 2010, le solaire raccordé au réseau est devenu moins rentable, mais la baisse des coûts des panneaux solaires a permis de faire émerger un nouveau marché, sans subvention de l'état.
Une centrale solaire en autoconsommation en service à Lyon
© Solaris Energie Solaire
L'autoconsommation, à mi chemin entre l'autonomie et le solaire raccordé au réseau
L'autoconsommation est une nouvelle approche, certes plus modeste (les puissances installées en autoconsommation sont généralement moins importantes qu'en installations raccordées au réseau), mais indépendantes des aides de l'état.
Son développement se fait donc sur des bases plus solides et plus saines en relation avec les prix du marché.
On raccorde un ou plusieurs ensembles : [panneau solaire + micro onduleur] directement à son tableau électrique.
- Quand le soleil brille :
- Le panneau solaire produit de l'électricité convertit en ~230V par le micro onduleur.
- Cette électricité est directement injectée sur le réseau domestique pour être consommée. - Lorsqu'il ne brille pas :
- On consomme entièrement l'électricité du réseau.
Toute l'électricité consommée en autoconsommation n'est pas prise sur le réseau, c'est autant d'économies réalisées sur sa facture.
- Avantages :
- L'exploitation ne génère aucun déchet, ni aucune pollution.
- Système silencieux, pas de mouvement, peu ou pas de maintenance.
- Garanties importantes selon les marques (jusqu'à 25 ans pour la production des panneaux, 20 ans pour les micro-onduleur)
- Pas de demande de subvention, installation simplifiée (les panneaux solaires peuvent être posés dans un jardin bien orienté...)
- Inconvénients :
- Production de l'électricité en journée (pic au zénith) qui ne colle pas au profil de consommation d'un ménage.
L'énergie solaire peut être produite et consommée de différentes manières
Pour les bâtiments raccordés au réseau, l'énergie produite est injectée directement sur le réseau et revendue à un fournisseur d'électricité (EDF, Coopérative, etc...).
Pour les bâtiments raccordés au réseau, l'énergie produite est auto-consommée dans l'habitation.
L'objectif n'est pas d'être autonome, mais de réduire sa facture d'électricité issue du réseau.
Pour les bâtiments éloignés ou non raccordables au réseau électrique, l'installation nécessite des batteries pour stocker l'énergie et alimenter le site de façon autonome : le jour, la nuit et quelque soit la météo.
Divers applications pour l'autoconsommation solaire
Pour le tertiaire :
L'autoconsommation est bien adaptée aux besoins des activités professionnelles de service qui consomment de l'électricité en journée.
Pour un logement inoccupé en journée :
Les panneaux solaires vont produire de l'électricité en journée (pic de production au zénith).
Si le logement est inoccupé, le profil de consommation d'un ménage ne colle pas (pic de consommation le matin et le soir).
L'installation en autoconsommation peut donc être dimensionnée pour couvrir simplement les consommations "courantes" (vmc, appareils en veille, frigo...).
Pour un logement occupé en journée :
L'installation en autoconsommation peut donc être dimensionnée pour les consommations "courantes" (vmc, appareils en veille, frigo...) et les usages domestiques en journée (éclairage, multimédia).